Articles 2020

Jacques Lenoir nous a quittés

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Bonjour à toutes et tous,

Nous avons la tristesse de vous faire part du décès brutal, lundi soir à son domicile parisien, de M. Jacques LENOIR, habitant Tournedos-sur-Seine depuis de très nombreuses années.

Après une brillante et longue carrière de journaliste à TF1, il avait choisi d’exercer des missions de conseil en communication auprès de chefs d’entreprises et de politiques. Accessible, toujours souriant, incollable sur l’histoire du village et celle des Damps où il avait passé son enfance, il comptait beaucoup d’amis dans la commune. Sa disparition est une grande perte pour nous.

Nous assurons son épouse Mylène et ses enfants Marie, Raphaëlle et Guillaume, de notre sympathie et de notre affection.

Un hommage lui sera rendu lundi 17 janvier à 14h à l’église Sainte-Colombe de Portejoie, suivi de l’inhumation qui se déroulera au cimetière de Tournedos-sur-Seine.

Le passe sanitaire sera demandé à l’entrée de l’église.

Covid-19 : nouvelles mesures dans l’Eure

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M. Le Préfet de l’Eure vient de porter à notre connaissance une série de nouvelles restrictions, afin de tenter de contenir la montée des contaminations : dans l’Agglomération Seine-Eure, le taux d’incidence est actuellement de 575 cas pour 100.000 habitants alors qu’il était de 410 la semaine dernière (chiffres de l’ARS). Nous avons le taux le plus élevé de la région Normandie.

Voici le détail de ces mesures :

La liste des centres commerciaux fermés, étant entendu que les commerces alimentaires et de santé qu’ils abritent restent ouverts :

Dans l’Eure :

  • Évreux : Centre commercial Cora et jardinerie Favennec
  • Guichainville : Centre commercial Carrefour
  • Louviers : Centre commercial Becquet Intermarché
  • Menneval : Brico-Jardin Leclerc et centre commercial Leclerc
  • Normanville : Centre commercial Leclerc
  • Saint-Marcel : Centre commercial Intermarché
  • Les Thilliers-en-Vexin : Jardinerie Derly
  • Vernon : Centre commercial Leclerc

En Seine-Maritime :

  • Canteleu : Centre commercial E. Leclerc – Bapeaume
  • Tourville-la-Rivière : Magasin Leroy-Merlin
  • Isneauville : Magasin Leroy-Merlin
  • Saint-Pierre-lès-Elbeuf : Centre commercial de l’Oison
  • Montivilliers : Magasin Leroy-Merlin
  • Le Grand-Quevilly : Centre commercial Sud 3 du Bois Cany
  • Dieppe : Centre commercial du Belvédère
  • Gruchet-le-Valasse : Centre commercial de la vallée de Gruchet
  • Saint-Étienne-du-Rouvray : Centre commercial du Technopole
  • Yvetot : Centre commercial E. Leclerc
  • Le Houlme : Centre commercial E. Leclerc

Ces restrictions nécessaires peuvent nous paraître pénibles, mais elles font partie de l’arsenal de lutte qui nous aidera à sortir de cette crise sanitaire.

Courage à tous, protégez-vous bien.

Tournedos-sur-Seine, berceau du communisme ?

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Voilà cent ans, le 30 décembre 1920, le futur Parti Communiste est fondé lors du Congrès de Tours, par scission de la SFIO. À la tribune, souriante et coiffée d’un chapeau à la mode, Yvonne SADOUL, épouse d’un avocat près la Cour d’Appel, brillant juriste et grand ami de feu Jean Jaurès, Jacques SADOUL.

À la tribune du 18e congrès de la SFIO à Tours, le 26 décembre 1920 : Yvonne SADOUL (photo agence Meurisse, BnF)

Yvonne et Jacques se sont mariés le 16 décembre 1907 dans le petit village où résident Yvonne, sa mère, son beau-père et leurs enfants, depuis au moins 1901 : Tournedos-sur-Seine !

« Je me marierai ici dans un mois », correspondance de Jacques SADOUL à Marguerite MILLE sa collègue et amie, carte postale, collection particulière

Recto de cette carte postale, propriété Hervey à Tournedos-sur-Seine

Yvonne SADOUL, née à Bréhat en 1889, est la fille de Maria DAUPHIN, petite-nièce de Renan, et de Paul MEZZARA, neveu de Manet, artiste-peintre et décorateur de renom, industriel de la dentelle, et ceci expliquant peut-être cela, coureur de jupons. Paul MEZZARA quitte la mère d’Yvonne pour s’enfuir avec la jeune sœur de son épouse. Cette dernière se lie alors avec un ami de son ex-mari : l’artiste-peintre américain Maurice HERTER, qu’elle épouse en 1900. Ils ont ensemble de nombreux enfants, et élèvent les deux aînées du premier lit, Yvonne et Henriette. Tout le monde s’installe en bord de Seine, à Tournedos, louant très probablement une partie de la propriété de la famille HERVEY, immense et pourvue d’un bel atelier avec verrière, idéal pour les peintres en recherche de lumière et d’inspiration.

Atelier de peintre, propriété Hervey-Oberkampf, Tournedos-sur-Seine, photographie ©Mairie de Porte-de-Seine

Yvonne fréquente le Lycée Jeanne d’Arc à Rouen, où elle ne trouve pas son bonheur intellectuel, les filles étant encore interdites de baccalauréat par l’absence de la philosophie, du latin et du grec, dans leur programme. À l’occasion d’un voyage en train pour Bréhat, elle rencontre, à 18 ans, Jacques SADOUL.

Né en 1881 à Paris, ce dernier, avocat de grand talent et journaliste, est déjà fortement engagé dans les rangs de l’ultra-gauche de l’époque. La rencontre avec Yvonne est un feu d’artifice intellectuel : âgé de huit ans de plus qu’elle, il l’initie aux arcanes de la politique et exalte en elle des idées proches de l’anarchisme et des utopies politiques libertaires qui formaient déjà le fond de l’atmosphère familiale  Mezzara.

Leur fils aîné, Ary, naît en 1908 et est élevé pour partie à Tournedos. Cinéaste prometteur, il mourra hélas très jeune en 1936. Il a une sœur cadette, Jacqueline dite Linou, née en 1914.

La 1ère guerre mondiale éclate et Jacques sert à l’État-Major, puis est envoyé en Russie en mai 1917, dans le but de négocier le maintien de l’armée russe dans la Triple Entente. Là-bas, SADOUL se passionne pour la Révolution en cours, se sent bolchévique, fait la connaissance de Lénine qui deviendra son ami, puis de Trotski et de bien d’autres. Il ne rentre pas, et s’attache à une jeune femme russe dont il a une fille. Comme sa mission a échoué, et qu’il a de plus fait exactement l’inverse de ce qui lui était demandé, il est condamné à mort par contumace en 1919, et radié du barreau ! Yvonne, en France, continue le combat sur deux fronts : politique, puisqu’elle participe au Congrès qui voit la naissance du Parti Communiste, et familial, tentant de récupérer son mari dans une traque épuisante à travers l’empire russe. Elle réussira à le faire rentrer, réhabiliter, mais le couple se sépare de fait ensuite.

Affichette pour un meeting de Jacques SADOUL, 1929, Archives Nationales

Tous deux restent de grands militants de la cause communiste, même si Jacques ne sera jamais élu, sauf brièvement comme maire de Sainte-Maxime après la seconde guerre. Trop bourgeois pour ses camarades de lutte, il n’a pas toute leur confiance. Il meurt en 1947. Yvonne attendra 1993, soit l’âge respectable de 104 ans, pour le rejoindre !

Pour en savoir plus, ce numéro d’Apostrophes où Yvonne est interviewée sur la sortie de son livre de mémoires « Tel qu’en mon souvenir » (1978) : https://madelen.ina.fr/programme/itineraires-de-femmes

Et cet autre entretien sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/memoires-du-siecle-yvonne-sadoul-la-madone-du-bolchevisme-1ere

Détail amusant : Yvonne est l’arrière-arrière grand-tante de l’actrice Léa Seydoux.

Sapins de Noël : quelle solution après les Fêtes ?

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La Direction de la Propreté et des Déchets de l‘Agglo Seine-Eure nous indique que les sapins de Noël ne sont pas considérés comme étant des ordures ménagères.

Aussi, il n’est pas prévu qu’ils soient ramassés lors de la collecte des déchets en porte-à-porte.

Les habitants doivent donc les apporter en déchetterie où ils seront compostés.

Ils peuvent également les couper et les mettre dans leur bac à déchets végétaux en attendant la reprise de la collecte mi-mars (semaine 11).

Rappel : la collecte des déchets ménagers est exceptionnellement décalée au lundi 4 janvier (les bacs doivent être sortis la veille au soir).

Noël 1740 : l’eau monte !

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Notre Noël 2020 est marqué par la crainte du virus.

Mais nos ancêtres n’étaient pas plus tranquilles à Noël 1740, marqué par une exceptionnelle crue de la Seine, presque aussi importante que celle de 1910. Cette crue historique commence le 7 décembre 1740 à Paris et n’atteint Portejoie que vers Noël selon le curé de la paroisse.

Extrait du registre des baptêmes, mariages, inhumations de la paroisse de Portejoie, année 1741 : « Le 2 janvier 1741 un fils né du légitime mariage de François Bellemère et Françoise Dersel a été baptisé en la paroisse d’Herqueville eu égard au débordement des eaux qui sont venues extraordinairement grosses et qui ont obligé tous les habitants de cette paroisse de déloger et d’aller demeurer à Herqueville. L’eau est venue un pouce et demi sur la troisième marche de mon escalier. Il ne s’en est fallu que trois pouces que l’eau ne couvrît le marchepied de l’autel qui a deux étages. Ce débordement arriva le jour de Noël, et empêcha de pouvoir dire la messe de minuit dans notre dite église. Il y avait environ 22 pouces d’eau dans la cuisine du presbytère. »

Le presbytère correspond au bâtiment actuel de la Mairie : les trois marches inondées sont celles du bel escalier d’honneur qui sépare la salle du conseil et des mariages, du bureau-secrétariat. Lors de l’inondation de 1740-1741, on embarque donc le bétail et les hommes sur les barges qui servent habituellement à faciliter l’exploitation agricole des îles situées en face, et à transporter récoltes et animaux. On n’hésite pas à traverser la Seine en crue majeure, et on monte s’abriter à Herqueville. À l’époque, les habitants de Portejoie sont toujours « tournés » non pas vers Tournedos, ni Poses, ni Saint-Pierre-du-Vauvray, ni Notre-Dame du Vaudreuil, ni Saint-Cyr, comme on pourrait le penser, mais selon un axe est-ouest, vers Herqueville. Curieusement, alors qu’un obstacle naturel, la Seine, les sépare, les deux communes sont très liées, et cela bien avant que Louis Renault ne s’y installe ! Quand le curé prend un congé de quinze jours, c’est celui d’Herqueville qui vient dire la messe. Lorsqu’il meurt le 7 juillet 1753 à l’âge de cinquante ans, c’est encore celui d’Herqueville qui le remplace provisoirement. Les mariages se font aussi beaucoup entre Portejoyeux et Herquevillais.

On peut ensuite lire sur la même page du registre : « Le 13 janvier 1741 le corps de Margueritte Breton âgée d’environ deux ans a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse en présence des soussignés François-Michel Desnoyers… » ce qui signifie que la crue est terminée ou moins forte, le cimetière étant situé en hauteur par rapport au lit du fleuve. L’église est alors hors d’eau.

Le curé de la paroisse, Michel-François Desnoyers se permet parfois d’autres petites digressions comme celle-ci, réjouissantes pour le lecteur actuel !

Extrait du registre BMS de la commune de Portejoie, année 1741, AD27

À noter : changement exceptionnel des dates de ramassage des déchets ménagers

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La direction « Gestion des Déchets » de l’Agglo Seine-Eure nous informe que les collectes d’ordures ménagères et de tri des vendredis 25 décembre 2020 et 1er janvier 2021 seront reportées aux LUNDI 28 décembre 2020 et LUNDI 4 janvier 2021 pour le secteur de Porte-de-Seine.

Comme à l’habitude les bacs et sacs seront à sortir la veille au soir, soit le dimanche soir.

Ouverture des commerces le dimanche

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Afin de faciliter le retour à l’activité pour les commerces ayant été fermés administrativement au long de la période de confinement du 30 octobre au 27 novembre 2020, un arrêté préfectoral autorise les commerces de détail du département de l’Eure à ouvrir et à employer du personnel les dimanches 29 novembre, 6 décembre, 13 décembre, 20 décembre et 27 décembre 2020.

Les marchés non-alimentaires peuvent rouvrir, qu’ils soient couverts ou de plein-air, dans le respect des protocoles qui leur sont applicables.

La jauge des marchés couverts est calquée sur celle des commerces (8 m²). Celles des marchés de plein-air restera celle d’avant la fermeture (4 m²).

Les marchés alimentaires continuent de fonctionner avec les protocoles applicables.

En revanche, il n’est pas envisageable de prévoir l’organisation de repas avec les habitants et notamment les plus vulnérables.

Par ailleurs, s’agissant des marchés de Noël, la fragilité de la situation sanitaire ne permet pas de les organiser.

Vous trouverez ici l’arrêté préfectoral du 27 11 2020

Déconfinement progressif : le calendrier

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Pour y voir (un peu) plus clair…

À partir du 28 novembre, les promenades et activités physiques seront autorisées dans un rayon de 20 km et pour une durée de 3 h maximum. Les commerces pourront rouvrir avec un protocole sanitaire renforcé : 1 personne pour 8 m², fermeture à 21 heures. Les commerces culturels, les bibliothèques et les archives pourront rouvrir. Les auto-écoles pourront reprendre leur activité de préparation aux épreuves pratiques du permis de conduire, dans le respect du protocole sanitaire. La préparation des épreuves théoriques continuera de se faire à distance. Les services à domicile pourront reprendre dans le respect du protocole sanitaire. Les offices religieux et cérémonies (mariages, funérailles, etc.) sont de nouveau permis dans les lieux de culte selon une jauge qui semble être actuellement en redéfinition. Les fêtes liées aux événements religieux (mariages, baptêmes…) restent interdites jusqu’à nouvel ordre. Attention : dans tous les cas l’attestation de déplacement restera obligatoire au moins jusqu’au 15 décembre.

À partir du 15 décembre 2020, un couvre-feu sera mis en place à 21 h, à l’exception des soirées du 24 et du 31 décembre. Les déplacements interrégionaux seront autorisés. Les cinémas, théâtres, salles de spectacle, musées et expositions pourront rouvrir. Dès le 15 décembre, les conservatoires et les écoles de musique pourront reprendre les cours mais les cours de chant seront interdits. Les cours de théâtre pourront à nouveau se tenir. Il sera possible de se rendre dans les stations de sports d’hiver, mais les bars et restaurants ainsi que les remontées mécaniques demeureront fermés.

Les bars et les restaurants, les salles de sport et piscines resteront fermés au moins jusqu’au 20 janvier 2021. Jusqu’à cette date, le télétravail restera la règle pour tous ceux qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance. Pas de retour à la normale dans les lycées avant le 20 janvier.

Courage à toutes et à tous, et surtout prudence : notre respect de ces mesures conditionne la rapidité de la sortie de crise.

Porte-de-Seine, roses d’automne